KL_MJ_Shatta_Coraline_Ka_DJ_Greg

“A travers l’hypersexualité,
il y a une manière pour les femmes
de se réapproprier le mouvement
” (Coraline Ka)

Difficile de s’intéresser aux musiques actuelles de Martinique sans se pencher sur ce genre (sous-genre ?) qu’on appelle Shatta.

Version moderne et martiniquaise du Dancehall, l’ancien “dancehall 2 notes” s’est imposé depuis, avec ses artistes et beatmakers phares.

Ce mouvement conçu pour la fête, la danse, et marqué par des paroles souvent triviales, Coraline Kandassamy, étudiante guadeloupéenne basée à Miami, a pourtant choisi de l’analyser sous l’angle du féminisme.

Une façon originale d’apprécier la prise de pouvoir des artistes féminines dans un style initialement masculin (et aux paroles machistes).

 

“Le potentiel a déjà fait son chemin :
Il y a des compositeurs jamaïcains
qui reprenaient certaines idées du Shatta,
En Hollande aussi”  (DJ Greg)

Après notre échange avec Coraline, DJ Greg nous dresse un petit historique de l’explosion du Shatta, et ses perspectives de développement.

Un genre à la base régional et underground, qui depuis a fait rayonner la Martinique dans les clubs et défilés de mode internationaux.

 

Télécharge l’émission ici.

 

Emission KÒN LANBI | MIZIK JÒDI du 6 février 2022

Animateur : EDS.

Radio Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM rfpp.net

1er dimanche de chaque mois de 16h à 17h (Paris)

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.